{Demande de Partenariat {I&M*

♪ Toi t’es trop VIP
Ca le fait, ça le fait, ça le fait ♪

Qui est l’idiot qui a dit que les stars se concentraient à LA ? Oui, les grandes stars y sont mais New York n’est en reste avec ses petites starlettes qui rêvent de strass et de paillettes. Bien sûr, ces personnes là ne créent pas l’hystérie dès qu’elles mettent un pied dehors. Il n’empêche que certaines ont déjà la grosse tête alors qu’elles ont tourné dans le dernier Spielberg. Jusque là, il y a de quoi se la péter mais quand on voit qu’au générique elle n’est que « la serveuse #4 », c’est de suite moins valorisant.
Mais ce sont tout de même des VIP avec les lunettes noires assorties. Ce gratin new-yorkais est composé d’acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens ou simplement riches héritiers qui s’ennuient et ils régalent la presse people de leurs scandales, de leurs histoires salaces et des coups en douce qu’ils se font entre eux. Ils font le bonheur des journalistes et des magazines à scandale de leur vie (pas toute rose d’ailleurs !) étalée au grand jour.
Ils sont les VIP à la sauce New York et on les aime ainsi.

Autour d’eux, tout un monde gravite : maquilleurs, stylistes, coiffeurs, assistants (qui sont souvent plus des esclaves qu’autre chose), journalistes, voire même vendeurs ou barman. Ils ont tous un lien direct ou non avec quelqu’un de connu. Cela peut être aussi la famille qui veille pour que la future star ne soit pas trop encombrée de son melon ou d’ennuis. Certains rêvent de gloire et n’hésitent pas à user les pires stratagèmes pour y arriver. Y en a même qui sont les rois (et reines) du squat, ces pique-assiettes de bas étage vendraient père et mère pour entrer dans une soirée mondaine.

Un monde de paillettes où les coups bas sont rois, les ambiguïtés règnent et tout est bon pour se mettre en avant : entre les couples glamours, une sexualité affichée, des amants à gogo, des coups tordus, des œuvres humanitaires ou le trash à l’extrême, à chacun sa technique de tirer la couverture sur soi.

♪ Toi t’es trop VIP
Tu le sais, tu le sais, tu le sais ♪

La haine engendre la haine dans le cœur des hommes
lorsque deux pensées contraires se livrent un combat sans merci
Jusqu'où laisserons-nous l'humanité sombrer dans les méandres des ténèbres?

En 1965, les chercheurs d'une entreprise appelée "Le Centre" décidèrent de créer un homme parfait, doué de capacités hors du commun. Leur but : obtenir une nouvelle race d'êtres humains afin de les exploiter dans une finalité toute financière. Cette nouvelle main d'œuvre pourrait accomplir le travail de plusieurs centaines d'hommes sans ressentir la moindre fatigue, sans être atteints de maladies ou de blessures. Un homme fut mandaté par cette organisation : le professeur Callahan, alors jeune diplômé de biologie et de génétique avancée. Durant cinq ans, il mena le projet Oméga. Durant ses recherches, il commença à mesurer les desseins peu scrupuleux de ses employeurs. Ces "enfants" ne vivraient aucune vie, ils ne seraient que des pantins, des machines, des esclaves. Il ne voulait pas de ça. Son travail représentait toute sa vie et Callahan se refusait à être réduit à cela. Le destin sembla l'entendre car cinq ans après avoir débuté "Oméga", une branche des services secrets américains l'approcha, pour lui proposer de continuer son projet mais à des fins plus militaires tout en restant dans une dimension humaine. Les arguments de cette agence qui se faisait appeler la "Cellule Rouge" le convainquit de changer de camp. Le professeur disparu alors du jour au lendemain de la surface de la Terre, emportant toute trace de ses recherches.

En 1980, soit dix ans de recherches plus tard, le premier spécimen génétiquement modifié vu le jour dans un laboratoire de la Cellule Rouge. Ce bébé éprouvette fut nommée Serena, un hommage du professeur à sa propre mère. Un an plus tard, alors que naissait la seconde portée de Nexus, nom donné à cette nouvelle génération d'être humain, Serena commença à développer des dons. Les résultats furent au delà des espérances. Elle n'avait pas la force de dix hommes mais elle contrôlait les éléments. Il semblerait qu'une erreur de calcul indétectable même pour le plus brillant des chercheurs se glissa dans la formule, générant un gêne mutagène évolutif mais surtout très instable, rendant ainsi impossible, la programmation de capacités bien spécifiques. Malheureusement, les scientifiques épaulant le professeur Callahan découvrirent également que les Nexus possédaient un système immunitaire défaillant, raccourcissant ainsi leur espérance de vie de plus de la moitié. Quatre ans plus tard, il ne restait plus que dix spécimens dont Serena que le professeur avait adopté, éprouvant pour cette enfant une affection toute paternelle. Ce fait poussa les chercheurs à prendre un autre chemin dans leurs recherches. Ils cessèrent toute procréation assistée pour laisser la nature reprendre ses droits. Les fœtus voyaient leur ADN modifié directement dans l'utérus de leur mère, garantissant ainsi un système immunitaire plus fiable. Cette modification de méthode de travail eut comme résultat que les Nexus de la seconde génération développaient leurs pouvoirs à l'adolescence et non dès leur première année d'existence. Quant à ceux de la première génération, ils se voyaient dans l'obligation de prendre tous les jours un traitement pour renforcer leurs défenses immunitaires et ainsi survivre aux entrainements militaires qu'ils recevaient.


En 2001, les États-Unis connurent les plus terribles attentats avec l'attaque du World Trade Center. Aussitôt, le gouvernement américain répliqua en déclarant la guerre au terrorisme. S'en suivit des conflits au Moyen Orient. Leurs ennemis répondirent alors en multipliant les attentats sur le sol américain mais également contre les forces armées déployées au Moyen Orient. Face aux pertes que subirent l'armée américaine, les Nexus issus de la première génération furent envoyés au front, commençant ainsi à inverser la tendance, obligeant l'ennemi à se retrancher dans leurs abris. Si leurs actions au combat restèrent secrètes, en 2005, le Centre commença à entendre parler de ses êtres exceptionnels, ces soldats parfaits menés par une femme des plus froides et dangereuses. Après enquête, l'organisation se rendit compte que leur projet initial se retrouvait entre les mains du gouvernement. Le Centre décida alors de traquer les Nexus pour pouvoir les étudier et ainsi achever leur propre projet Oméga. C'est ainsi que débuta la traque des Nexus dont deux éléments furent kidnappés pour subir un lavage de cerveau.

Nous sommes actuellement en 2008, les U.S.A vivent encore dans la crainte d'autres attentats de l'envergure du 11 Sept. 2001. Aussi, la Cellule Rouge commença à rappeler les Nexus de la seconde génération qui vivaient alors jusque là dans l'anonymat sans la moindre connaissance de l'origine de leurs dons si spéciaux. Afin de découvrir un peu plus sur leur ennemi si insaisissable mais également pour tenter de récupérer les deux Nexus passés à l'ennemi, la Cellule Rouge opta pour se baser à Los Angeles, fief du Centre qui se trouve à 70 km de la ville. Toutefois personne ne connaît exactement le lieu de leur QG ni leur présence en ville.

Nous sommes le 17Janvier 2036, dans un petit comté nommé Heaven City, situé au nord des Etats-Unis, à la limite de la frontière canadienne.

Tout d'abord, laisser moi me présenter :
Je m'appelle Edward Buckett, anciennement météorologue pour le Weather Office of New York, et ceci est le court récit de mon escale dans cette ville damnée, qui changera à jamais ma vie.

" Il y a 30ans, alors que j'étais encore dans la force de l'âge, je me rendit en compagnie de mon meilleure ami Adam Crook dans ce petit patelin paumé afin d'y effectuer des recherches sur le climat local plutôt instable. En effet, des études depuis nos bureaux à New York nous alertèrent que cette zone précise était souvent sujette à de fortes perturbations climatiques du genre tempêtes et précipitations excessives.
Nous y restèrent donc un bon mois. A part le temps pluvieux - Qui s'expliquait par une dépression fixée au-dessus de cette zone bien précise - rien d'anormal ne s'y déroulait. Les gens vivaient tranquillement leur petite routine sans se soucier du reste.

Vie tranquille du moins jusqu'à ce fameux soir d'orage.
Adam et moi faisions route à bord de mon vieux van pourri de l'époque afin de retourner sur New York, nos recherches étant terminées. En chemin, nous croisâmes 3 jeunes gens trempés de la tête aux pieds, faisant du stop.
Vu le temps, et la fréquence de passage des voitures sur cette route, nous ne purent nous résoudre à les laisser à une vingtaine de kilomètres du motel le plus proche ...
Nous nous stoppèrent donc et les invitèrent à prendre place à l'arrière du véhicule. Nous firent ensuite demi-tour en direction d'Heaven, en bon samaritain naïf que nous étions.

Le trajet fut des plus silencieux, malgré le fait qu'Adam - Qui était un éternel grand bavard - essayait d'engager la conversation, sans grands succès.
De temps à autre, je leur jetais des coups d'oeil furtif depuis le rétroviseur : Leur visage était livide et pâle, sans aucunes expressions, tandis que leurs yeux vides fixaient droit devant eux d'un air absent. je ne m'en soucia pas, mettant cette attitude sur le dos de la fatigue.

A mi-chemin, l'un des 3 voyageurs brisa le silence et me pria gentiment de me garer sur le bas-côté, prétextant une envie pressante
Insouciant, et ne devinant pas ce qui allait rapidement se produire, je m'exécuta.

La suite se passa si vite ... C'est encore flou dans ma mémoire ... Le choc sans doute ...
Je me rappelle des cris d'Adam quand l'un des autostoppeurs lui attrapa la gorge, l'immobilisant contre le siège, avant de réaliser que j'avais le droit au même traitement. Doucement, tandis que nous nous débattions contre nos adversaires dotés d'une force colossale, le type du milieu s'avança vers mon ami et planta ce qui semblait être des crocs dans le cou d'Adam.

J'étais horrifié. Impuissant, je regardais la vie s'échapper lentement du corps de mon ami, hurlant à pleins poumon dans un ultime débat pour ma survie.
L'étreinte autour de mes épaules se relâcha, et les monstres quittèrent mon véhicule d'un air paniqué.
Je me doutais bien que ce n'était pas moi qui provoquait chez eux cette réaction, vu ma situation ...
En réalité, ils fuyaient une silhouette que j'arrivais à peine à calculer depuis l'endroit où j'étais. Tout ce que je put affirmer avant de perdre connaissance, c'était que cette forme venait dans ma direction.

Puis, plus rien. Le trou noir.

Lorsque je repris mes esprits, je me trouvais dans un lit miteux, dans un coin d'une cabane en bois. Non loi de moi, un homme d'une quarantaine d'années aiguisait une impressionnante machette dans un geste sec et répétitif.
Je me relevait, doucement et précautioneusement. Je compris bien vite que j'avais la clavicule cassée lorsque je découvrit un bandage autour de mon torse.
J'émis un léger gémissement de douleur, ce qui attira l'attention de mon sauveur

Nous nous fixèrent quelques secondes. Aucune parole ne sortait de ma bouche, mais l'homme comprenait à mon regard que je lui étais reconnaissant pour ce qu'il avait fait.

- Désolé pour votre ami, Finit-il par dire d'une voix neutre.

Je compris bien vite qu'il était le genre d'homme habitué à cotoyer la mort, vu le ton de sa voix dénué de la moindres trace de tristesse.

Lentement, je m'assit sur le bord du lit, jetant des regards inquiets sur la multitude d'armes qui remplissait la petite pièce : Il y avait plus de couteaux et de pistolets que de meubles ...
J'ouvris la bouche, mais n'étais pas vraiment sûr de ce que je voulais dire exactement ... L'homme me facilita la tâche en reprenant la parole :

- Non vous ne devenez pas fou, ou alors nous le sommes tous les deux ...

Il reporta son attention sur sa machette. J'avoue que sur le coup, le fait que ce type soit cinglé ne m'aurait pas étonné vu la situation, mais je m'abstins de faire un commentaire.

Finalement, devant mon regard interrogateur, il fit pivoter sa chaise pour se placer face à moi.
Il prit une nuit entière pour me parler de tout ce qu'il avait vu. J'étais horrifié par ce que je venais d'entendre, moi qui croyais que les histoires de vampires n'existaient qu'au cinéma ...
J'étais terrifié, certes ... Mais en même temps j'étais fasciné ! Moi qui étais un grand cartésien, je me retrouvais dans un nouvel univers totalement inconnu et j'avais soif d'en apprendre d'avantage.

10 années passèrent, J'étais resté en contact avec l'homme qui m'avais sauver. C'est d'ailleurs lui qui m'a tout apprit pendant ces dix longues années.
Après sa mort, je décidais de reprendre le flambeau, écrivant certaines notes et découvertes dans un maigre journal. "



Si vous avez trouvé ces quelques lignes, c'est que je suis probablement mort à l'heure qu'il est. Comment ? Je laisse planer le doute à ce sujet ... Sachez juste une chose : L'éternité c'est long, surtout vers la fin { Woody Allen }